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 La légende officielle des personnages

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Merlin
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Merlin


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MessageSujet: La légende officielle des personnages   La légende officielle des personnages Icon_minitimeJeu 20 Mai - 16:59

La légende officielle des personnages ne ressemble que vaguement à ce qui est décrit dans notre chère série Merlin.
En effet, voici la légende décrite personnage par personnage.

Arthur :

Le Roi Arthur aurait été, (d'après les romances médiévales), un Seigneur breton qui aurait organisé la défense de la Grande-Bretagne face aux envahisseurs saxons à la fin du Ve siècle ou au début du VIe siècle.
La légende d'Arthur est principalement inspirée par le folklore et l'invention littéraire, et son existence historique n'est pas attestée. Les sources historiques d'Arthur sont recueillies sur de rares textes, tels les Annales Cambriae, l'Historia Brittonum et les écrits de Gildas le sage. Le nom d'Arthur apparait également dans d'anciens poèmes tel que le Gododdin.
Son histoire se situe à une époque où le terme « Bretagne » désignait la grande moitié sud de l'actuelle Grande-Bretagne.
La figure légendaire d'Arthur s'est développée essentiellement grâce à l'Historia regum Britanniae (traduit par : Histoire des rois de Bretagne) écrite par Geoffrey de Monmouth au XIIe siècle. Toutefois, antérieurement à cette œuvre, certains contes et poèmes gallois ou bretons font déjà apparaître Arthur comme un grand guerrier défendant la Bretagne des hommes et d'ennemis surnaturels ou comme une figure magique du folklore, parfois associée à Annwvyn, l'autre-Monde celtique. La part du récit de Geoffrey de Monmouth adaptée des sources antérieures et celle issue de sa propre imagination sont inconnues.
Bien que les thèmes, les événements et les personnages de la légende du Roi Arthur varient considérablement de texte en texte, et qu'il n'existe pas de version unique, les événements contés dans l'Historia regum Britanniae servirent de base pour la plupart des histoires postérieures.
Geoffrey de Monmouth dépeint Arthur comme un roi ayant établi un empire rassemblant toute l'île de Bretagne, ainsi que l'Irlande, l'Islande, la Norvège, le Danemark et une bonne partie de la Gaule. En fait, beaucoup d'éléments qui font désormais partie intégrante de l'histoire du roi Arthur apparaissent dans l'Historia regum Britanniae : le père d'Arthur Uther Pendragon, le magicien Merlin, l'épée Excalibur, la naissance d'Arthur à Tintagel, sa dernière bataille contre Mordred à Camlann et sa retraite finale à Avalon.
Au XIIe siècle, l'écrivain français Chrétien de Troyes y ajoute Lancelot et le Saint Graal et initie le genre de la romance arthurienne (en puisant dans la Matière de Bretagne) qui devient un volet important de la littérature médiévale. Dans ces histoires, la narration se concentre souvent sur d'autres personnages, tels que les différents chevaliers de la Table Ronde au lieu de se focaliser sur le roi Arthur lui-même. La littérature arthurienne a prospéré pendant le Moyen Âge, avant de perdre de l'importance dans les siècles qui suivirent. Elle est redevenue un sujet à la mode au XIXe siècle. Au XXIe siècle, le roi Arthur est toujours un personnage mis en scène, à la fois dans la littérature mais aussi dans les adaptations scéniques (festivals, spectacles vivants), au théâtre, au cinéma, à la télévision, dans les bandes dessinées, les jeux vidéo et d'autres médias.


Pour l'étymologie du nom :
Le prénom Arthur est en rapport étymologique avec le nom celtique de l'ours, "artos" signifiant à la fois "ours" et "guerrier". On rapproche son nom avec celui de la déesse ourse Artio. Arthur s'expliquerait par Arto-rix "roi-ours" ("roi des guerriers ") par un intermédiaire latinisé Artori(u)s.
On remarque au VIe siècle une certaine augmentation des noms tels Arzur, Arthus, Artus ou Arthur qui laisse supposer l'existence d'un personnage ayant marqué les esprits. Le nom lui-même revêt un symbole de force, de stabilité et de protection, caractères bien présents dans sa légende : c'était un homme réputé fort, posé, et, en tant que roi, garant de la sécurité de ses sujets. Dans la civilisation celtique, l'ours est avant tout l'animal emblématique de la royauté.
Notons néanmoins qu'à l'époque où nait la légende arthurienne (XIIème siècle), le nom Arthur n'est pas reconnu comme signifiant ours. Ainsi dans l'Historia Regum Britanniae, Arthur rêve à un combat entre un ours et un dragon. Mais Arthur est le dragon, et non l'ours.
La transcription latine basée sur cette racine celtique donnerait le nom Artorius, ce qui appuierait l'hypothèse romaine identifiant le roi Arthur au personnage de Lucius Artorius Castus. Néanmoins l'assimilation d'Arthur à Artorius repose sur des bases très fragiles.


Sa famille :
Arthur est le fils d'Uther Pendragon, roi des Bretons, et d'Igraine (ou Ygerne), veuve de Gorlois (ou Gorlais), duc des Cornouailles. Il est le frère d’Anna (Morgause), épouse du roi Loth d'Orcanie, et aussi de la fée Morgane. Il épouse Guenièvre, fille de Léodagan, roi de Carmélide Certaines œuvres lui attribuent la paternité de Lohot, et de Mordred, né d'une relation incestueuse avec sa sœur.

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Guenièvre :

Fille de Léodegan de Carmelide, Guenièvre est avant tout l’épouse du roi Arthur. Sa beauté, son éloquence ainsi que le prestige de sa cour font de la reine une figure à la fois prisée par les chevaliers, haïe par ses semblables et confine à la féerie. Célèbre pour sa relation adultère avec Lancelot, le personnage de Guenièvre est une de ses figures, à l’instar d’Yvain, qui témoignent de l'en-courtoisement de la légende arthurienne opérée au XIIe siècle. Mais Guenièvre est plus que cela : elle est à la fois la dame courtoise et le Graal païen des longs cycles en prose.
La reine du pays de Logres est d’abord la dame courtoise pour qui toutes les prouesses s’accomplissent : Lancelot apparaît comme son amant soumis à ses volontés, au risque de se voir humilié et bafoué dans son honneur. Guenièvre a été enlevée par Méléagant qui la désire. Arthur, roi inactif et passif laisse Gauvain se charger de ramener la reine à la cour. C’est lors de son errance qu’il rencontre un chevalier anonyme qui s’avère bientôt être Lancelot du Lac, « le meilleur chevalier au monde. »
Lancelot, devient alors asocial au nom de l’amour absolu qu’il voue à la reine. Celle-ci, lors de sa rencontre avec Lancelot au château de Gorre lui reprochera cette influence de la raison sur la folie passionnelle. Convoitée par Méléagant, Lancelot et, dans une moindre mesure par Gauvain, la reine fait l’objet de toutes les attentions. Elle est, par conséquent, celle qui tient les rênes du pouvoir : par son statut de reine, Guenièvre est la représentation du pouvoir politique dérobé à Arthur : si la cour du roi est l’épicentre des vertus courtoises, il est indéniable de voir la reine comme étant véritablement à la tête du pays de Logres, pouvoir officieux certes, mais le plus puissant. Ce trait caractéristique de la reine est exacerbé lorsqu’au Tournoi de Noauz elle demande à Lancelot, alors méconnaissable sous des armes inconnues, de jouter « au mieux » et « au pire » selon ses volontés. Le chevalier, en amant fidèle et dévoué, ne peut que se soumettre à ses volontés :
Amante exigeante, Guenièvre est une amoureuse absolue. Elle est, de fait, la maîtresse de Lancelot : la situation de ce dernier à la cour d’Arthur est significatif de l’emprise de la reine sur lui. En effet, Lancelot ne fait pas partie véritablement de la cour d’Arthur mais est cependant le plus ferme soutien du roi. Aide auxiliaire, il ne mène pas ses aventures au nom du monarque mais bien au nom de la reine, la seule qui ait le pouvoir de domination sur lui.
Par conséquent, Guenièvre devient au yeux de Lancelot un véritable Graal : le parallèle n’est pas inintéressant. Ce qui frappe d’emblée, c’est la posture féerique ou du moins magique de la reine. Elle est la résurgence du « blanc fantôme » des sagas nordiques : la blancheur de son teint et l’éclat de sa chevelure d’or sont à rapprocher de ce fait. À cela s’ajoute que Guenièvre semble avoir les mêmes caractéristiques que les fées : celles-ci ont pour habitude d’apparaître à proximité des lieux aquatiques. Lancelot retrouve le peigne de la reine avec quelques-uns de ses cheveux sur le rebord d’une fontaine. En outre, le couple qu’elle forme avec lui est identique à celui qu’une fée, telle que Mélusine, forme avec un homme. Celui-ci est généralement en quête lorsqu’il rencontre une de ces créatures de l’Autre-monde. La fée jette son dévolu sur un homme et lui promet son amour total à une seule condition qui, de tous points de vue , est irréalisable. Cette contractualisation du lien amoureux tissé entre le chevalier et la fée illustre cette proportion inadéquate de l’homme et de la femme, de l’humain et du divin, du terrestre et du célestiel. Guenièvre a passé un contrat avec Lancelot identique à celui de Mélusine avec son amant. Ainsi est-elle une figure de l’Autre-monde qui donne à la société arthurienne une connotation beaucoup plus spirituelle qui, sans cela, ne serait qu’un bien pâle reflet de la société du XIIe siècle.


Étymologie du Nom :
L'origine du nom Guenièvre vient selon toute vraisemblance du mot gallois « Gwenhwyfar » (ancienne graphie « Gwenhwyvar ») qui signifie « blanc-fantôme ». Dès lors, on peut affirmer que Guenièvre possède un caractère féérique qui lui confère un aspect magique, si ce n'est de l'Autre-monde. Elle n'est pas sans évoquer la bansidh de la mythologie celtique de l'Antiquité.

Sa famille :

Fille du roi de Carmélide, Léodegan, la femme du roi Arthur. Elle aurait eu une aventure adultère avec le chevalier Lancelot.

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Lancelot

Malgré la diversité des récits, Lancelot est généralement considéré comme le fils du roi Ban de Bénoïc et de la reine Élaine. Il est donc l'héritier d'un royaume de Bretagne armoricaine, mais il est aussi et surtout le descendant d'une lignée prestigieuse, remontant notamment à Joseph d'Arimathie, le personnage biblique ayant recueilli le sang du Christ dans le Saint Graal et ayant apporté celui-ci en terre bretonne. Son nom de baptême était Galaad, qui deviendra par suite le nom de son fils.
Le château de son père, situé non loin de la forêt de Brocéliande, était réputé imprenable. Cependant, lors d'une campagne aux côtés du roi Arthur, le roi Ban de Benoïc mourut en quittant son château incendié par Claudas de la Terre Déserte, laissant seule sa femme enceinte. Quelques mois après sa naissance, le jeune Lancelot est enlevé sous les yeux de sa mère par une créature venant du fond du lac, et disparaît, croit-elle, à jamais.
Ce lac était en fait la demeure de la Dame du Lac, et était la « passerelle » vers l'île enchantée d'Avalon, pays des mages et sorciers. La fée Viviane, car c'était elle, avait enlevé Lancelot pour l'emmener en son palais sous-marin et l'éduquer comme un fils. De là lui vint son surnom de Lancelot du Lac. Appelé « Fils de Roi » ou « Le Beau Trouvé » par la fée, il ignore tout de ses origines. Durant toute sa jeunesse, elle l'éduqua à dessein d'en faire le chevalier parfait, lui enseignant chasse, musique, combat mais aussi courtoisie et noblesse d'esprit.
Parvenu à l'âge de dix-huit ans, il pressa la fée Viviane de l'introduire auprès du roi Arthur pour être adoubé chevalier. Grâce à son appui, mais aussi grâce à l'aide du chevalier Gauvain, neveu du roi, il fut fait chevalier le lendemain même, jour de la Saint-Jean. C'est durant cet adoubement qu'il remarque celle qui sera sa dame, mais qui provoquera aussi sa perte, la reine Guenièvre. Ébloui par celle-ci, il va à sa rencontre et lui propose de devenir son chevalier, ce qu'elle accepte : le coup de foudre est réciproque. Cependant, dès la fin de la cérémonie, une jeune fille vient le trouver et lui apprend qu'il doit prendre la route sur-le-champ, afin de délivrer des maléfices le château de la Douloureuse Garde. Celle-ci lui remet, de la part de la Dame du Lac, un écu à trois bordures rouges, qui décuplera sa force au combat.
Après avoir chevauché toute la journée, il arrive enfin au sinistre château : derrière les portes de la double enceinte, vingt chevaliers gardent prisonniers les villageois et attendent de le tailler en pièces. Grâce à l'écu de Viviane, il arrive pourtant à venir à bout de ses adversaires et fait ainsi sien ce château, le rebaptisant du même coup château de la Joyeuse Garde. Il repart pourtant immédiatement vers Carduel, impatient de revoir sa dame. Mais en longeant le cimetière du château, une tombe, surplombée d'une épée en or, attire son attention. Il s'en approche et parvient à déchiffrer l'inscription : « Ici reposera Lancelot du Lac, fils du roi Ban de Benoïc et vainqueur de la Douloureuse Garde ». Il apprend donc en même temps le secret de sa naissance et celui de sa mort.
À son retour, il est fêté par l'ensemble de la cour, plus particulièrement par la reine. Arthur en fait alors son principal relais pour la mission de quête du Graal. Lancelot est en effet le meilleur des chevaliers de la Table Ronde, souverain en courtoisie, en tournoi et au combat. Lancelot, au cours de ses aventures, pourra même apercevoir le Graal par deux fois. Cependant, son amour interdit pour la reine l'empêchera d'avoir accès à ses mystères.
Au fil des tournois et des combats, sa réputation ne cesse de grandir, tout comme son amour pour Guenièvre. Or, un jour où Lancelot était absent de la cour, Méléagant, fils du roi de Gorre, vient défier les chevaliers. Ainsi, il affirme détenir prisonniers dans son château un certain nombre de chevaliers et propose de les libérer si quelqu'un réussit à le vaincre en combat singulier. Dans le cas contraire, il enlèvera la reine Guenièvre. Seul le sénéchal Keu accepte et relève le défi.
Le lendemain, Keu et Guenièvre se présentent à l'orée de la forêt, où les attend Méléagant. Après un très court combat, Keu se retrouve à terre. Méléagant saisit alors la reine et le chevalier, et s'apprête à s'en aller lorsque Lancelot, arrivant à grand galop, s'élance sur le prince de Gorre. Il réussit à le blesser à l'épaule, mais Méléagant enfonce son épée dans les flancs du destrier de Lancelot et prend la fuite.
Lancelot se retrouve alors seul, loin de tout mais surtout privé de son cheval. Il se met donc à marcher à travers la forêt pendant des heures. Il aperçoit soudain, au bord du chemin, un nain conduisant une charrette à bestiaux, sale et vermoulue. Il demande à celui-ci s'il n'a pas vu passer l'équipage constitué de Méléagant, Guenièvre et Keu. Le nain lui répond qu'il pourra le mener à sa dame à la condition de monter sur la charrette. Lancelot hésite : seuls les brigands et les hommes de peu de foi se déplacent en cet attirail, mais c'est pourtant sa seule chance de revoir la reine. Il se résout donc à monter sur cette charrette de la honte. Commence alors un éprouvant voyage : sur le chemin, tous se moquent de cet attelage d'un nain et d'un chevalier misérable. Finalement, la charrette arrive à un château où ils passent la nuit.
Dès l'aube, le nain réveille Lancelot : il a vu la reine Guenièvre emmenée par des gardes. Après avoir chevauché nuit et jour, il parvient aux abords du château de Baudemagus. Mais il n'est pas au bout de ses peines : il doit en effet franchir le terrible Pont de l'Épée, une immense épée tranchante comme un rasoir posée entre deux rives. Ce pont, situé au-dessus d'une eau noire et glacée, est gardé par deux lions. Ne pensant qu'à sa dame, il enlève tous ses vêtements et s'enduit de poix, matière visqueuse, pour éviter la chute. Après maintes coupures, il rejoint enfin l'autre rive de laquelle les lions ont, par enchantement, disparu. Devant cet exploit, Lancelot est acclamé et le roi Baudegamus propose alors de libérer tous les prisonniers, mais Méléagant refuse et défie Lancelot. Dès le lendemain, le combat entre Lancelot et Méléagant débute. Malgré toutes les épreuves qu'il a subies, Lancelot a rapidement le dessus. Baudemagus ordonne alors l'arrêt du combat, et Lancelot peut ainsi repartir pour Camelot avec sa dame et les chevaliers délivrés.
Malgré cet exploit, la proximité de Lancelot et Guenièvre est vue d'un mauvais œil, et leur relation rapidement éventée. Un soir, alors qu'il avait rejoint Guenièvre dans sa chambre après un banquet, il est surpris par Arthur. Celui-ci voit donc ses soupçons confirmés et décide alors de le faire arrêter. Lancelot réussit à s'enfuir, mais doit abandonner sa dame. Selon les lois du royaume, celle-ci a trahi et doit donc mourir : elle montera sur le bûcher.
Le jour dit, les soldats hésitent à s'emparer de la reine : son aura est encore intacte. Alors que celle-ci avance d'elle-même vers le lieu du supplice, une trentaine de cavaliers arrivent à bride abattue : c'est Lancelot qui, à leur tête, vient enlever Guenièvre. Mais les chevaliers d'Arthur veillent : après une rude bataille, dans laquelle Lancelot tue Agravain et Gareth, deux frères de Gauvain, seuls Gauvain et Lancelot sont en mesure de se battre. Arthur voit alors s'affronter ses deux meilleurs chevaliers, autrefois amis. Il leur demande d'éviter ce massacre inutile mais la détermination de Gauvain est grande. Dans cet ultime combat entre deux adversaires de même valeur, Lancelot finit par prendre le dessus et assène un coup fatal. Il demande alors à Arthur la faveur d'arrêter le combat et de retourner dans sa Gaule natale. C'est ainsi qu'il quitte le roi Arthur, afin de rejoindre l'ermitage de ses derniers jours et de ne plus revoir son roi et sa dame...


Étymologie du Nom :

- "Lancelot" semble bien être un nom français formé à partie du mot "lance". On a pu cependant lui trouver des connotations dans les langues celtiques : lên en breton armoricain, ou llyn en gallois, désigne un lac, et l'appellation "Lancelot du Lac" pourrait expliciter un nom antérieur. Roger Sherman Loomis, quant à lui, évoque le dieu Lug Lamfada, "Lug à la longue main"
- peut-être, selon Christian Guyonvarc'h : "l'ansel" + diminutif "ot", soit : "le petit ansel", "le petit serviteur"


Sa Famille :
Il est le fils de Ban de Bénoïc et d'Elaine, la fille d'Agravadain. Il est, par sa mère, de la lignée du roi David et de Joseph d'Arimathie. Lancelot sera élevé par la fée Viviane, il été le demi-frère d'Hector des Mares, cousin de Bohort et de Lionel. Ce fut l'amant de la reine Guenièvre, ami de Galehaut. Lancelot deviendra le père de Galaad, qu'il engendre avec Elaine, la fille du Roi Pêcheur


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Morgane :

Dans les premiers textes où apparaît la fée Morgane, tout comme chez Geoffroy de Monmouth son rôle est positif : chez Chrétien de Troyes (Erec et Enide, Yvain ou le Chevalier au lion), elle guérit son frère ainsi qu'Yvain et Lancelot ; chez le chat noir (le Roman de Brut), elle emmène Arthur sur l'île d'Avalon pour le soigner de ses blessures. Thomas Malory reprendra cet épisode dans Le Morte d'Arthur.
Ce n'est qu'à partir du XIIIe siècle que la légende fait d’elle une méchante fée, haineuse envers Arthur et Guenièvre, hostile et séductrice vis-à-vis de Lancelot, en contrepoint de la Dame du Lac.
À partir du Lancelot-Graal, elle apparait comme la fille d' Ygraine et de Gorlois, duc de Cornouailles, sœur d'Elaine et de Morgause et demi-sœur d'Arthur. Envoyée dans un couvent lorsqu’ Uther Pendragon tue son père et épouse sa mère, elle y entame l’étude de la magie, qu’elle poursuivra plus tard avec Merlin. Uther lui fait épouser Urien qu’elle n’aime pas. Différents récits du cycle lui donneront plusieurs amants et la font bannir de la cour par Guenièvre pour cette raison. Néanmoins, cette dernière n’étant pas elle-même un modèle de fidélité, on voit dans certains contes Morgane chercher à se venger en la prenant en défaut, par exemple en portant à la cour une coupe magique qui révèle l’infidélité (Tristan en prose). Son hostilité s’étend à d’autres membres de l’entourage du roi, en particulier Lancelot. Dans Sire Gauvain et le chevalier vert Morgane est la complice de la belle dame de Haut-Désert, toutes deux recherchant la mort de Gauvain par des actes fourbes et traîtres. Dans Le Morte d'Arthur elle s’empare d’Excalibur et pousse son amant Accolon à tuer Arthur, mais le plan échoue. Dans certains récits, elle s’empare du fourreau - dans lequel réside, selon certains, le pouvoir protecteur de l’épée - et le jette dans un lac.


Étymologie du Nom :
Du celtique morien, "née de la mer".

Famille :

Fille du roi de Cornouailles et d’Ygerne, à la mort de son père, Morgane
fut élevé par son beau-père Uter Pendragon Sœur du roi Arthur, elle devient sa maîtresse lors du rite de "l'ancienne religion" païenne : Beltane. Le fruit de cette union sera Mordred.


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Merlin :


Son rôle dans la Légende arthurienne est d'aider à l'accomplissement du destin du royaume de Bretagne (royaume regroupant l'actuelle Angleterre, le Pays de Galles et la Bretagne continentale). Grâce à une sagesse légendaire, il devient l'ami et le conseiller du roi Uther Pendragon. À la mort de celui-ci, il organise le défi de l'épée Excalibur qui permet à Arthur, fils illégitime d'Uther, de succéder à son père. Puis il incite Arthur à instituer la Table ronde afin que les chevaliers qui la constituent puissent se lancer dans des missions relevant du mythe, notamment la fameuse quête du Graal. À la fin de sa vie, et malgré toutes ses connaissances, Merlin ne pourra rien contre la destinée du royaume de Bretagne et la fin tragique du roi Arthur.
La légende de Merlin n'est pas à l'origine intégrée dans le cycle arthurien. Le personnage sera en quelque sorte « christianisé » par la suite pour pouvoir y figurer, mais on peut y reconnaître l'archétype du druide : proximité avec la nature, pouvoirs magiques, connaissance surnaturelle, sagesse, longue vie, rôle de guide et de conseiller des puissants. Dans un monde chrétien alors en plein essor, il représentait ce qui restait de la tradition ancienne : le monde druidique moribond.


Étymologie du Nom :

Ce que l’on sait, c’est que les noms « Merddin » et « Myrddin » furent utilisés successivement pour décrire un seul et même personnage. Le nom de « Merlin » sera adopté plus tard, sans doute aux environs du XIIe siècle.
Le nom est associé à des qualificatifs divers tel que « enchanteur », « magicien » ou « l’Homme des bois ».


Sa Famille :
La légende la plus connue quant à son origine le fait fils d'une vierge et d'un démon, d'où le parallèle chrétien et la qualification d'antéchrist.
Une autre légende le veux fils d'un Fætog : « homme fée » (en normand) et d'une jeune Druidesse.
Il enfanta une jeune femme vierge, Myrdhin naquit de cette union.
Merlin tomba, selon la légende, éperdument amoureux de la fée Viviane, à qui il confia le secret pour se lier un homme à jamais. La fée Viviane entreprit donc de réaliser cette magie, traçant les « neuf cercles » autour de Merlin endormi. La magie étant puissante, Merlin fut enfermé pour l'éternité dans sa geôle, au grand regret de la fée Viviane qui ne croyait pas que la chose fût possible. On dit aussi que même maintenant, il est encore enfermé. Ainsi, dans la forêt de Paimpont, souvent identifiée comme étant également la forêt de Brocéliande, il y a une stèle sur laquelle il est écrit « ici a été enfermé Merlin l'enchanteur par la fée Viviane », l'écriture n'est sans doute pas d'époque.




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